Apres la fameuse audition du 22 juin au consulat francais, nous sommes partis a Yopougon donner la bonne nouvelle !
Puis dans la soiree, est venu le moment de se dire au revoir. Quelques photos souvenir avec Fadji et Anderson.
Puis Fadji m a donne plein de colliers et bracelets... et a la fin, meme son collier de Selassie qu il portait. Aie aie aie ! C est un grand monsieur, vraiment humble.
Je sais qu en octobre, je vais donner des cadeaux a toute sa famille, lui meme, sa femme et ses enfants (dont la petite Princesse !).
Bref, les adieux, cest jamais facile.
On est retourne a Williamsville dans la soiree.
Photo : Saile et Fadji.
Puis mardi est arrive. Le dernier jour pour moi.
Nous avons passe la matinee tranquille a la maison de Williamsville. Regarde la tele et mange tranquille la salade dont on avait achete les legumes au marche.
Puis, on est parti a Abobo. Abobo est le ghetto dans toute sa splendeur. On avait pense trouver une vendeuse d aloko mais on a pas trouve.
Cest en revenant a la maison qu on a trouve une femme qui en vendait, juste en face de l entree du camp CRS !! Quelles nouilles !
Bref, on a mange tranquille. La femme etait ravie de me servir, je me rappelle. Mais pleaaaaaaaaase, pas de piment ! Jen ai pas eu ouf !
L aloko, ce sont des bananes plantains frites. Elles sont baignees dans l huile. Au debut, tu trouves ca super bon, j ai adore, mais apres tu sens vraiment qu il y a beaucoup trop d huile. Ca te remplit vachement le ventre. Cest bien de temps en temps mais tout le temps, cest mauvais pour la sante.
Sylla m avait dit qu il connaissait des potes qui en mangeaient tous les soirs, a la fin, ils etaient malades ! Tu m etonnes ! C est comme manger des frites tous les soirs !
Faut pas abuser de l aloko !
Puis on est rentre vers 6h. La j ai fini de faire mes bagages. On voulait partir tot a l aeroport pour eviter de payer le taxi avec le tarif de nuit (plus cher). Et puis, je voulais pas partir seule pour repasser les barrages seule (on en aura vu aucun !).
Bagages finis, on est reste dans le salon a regarder la tele avec les enfants. On attendait aussi Mariam qui revenait juste de Bouake (ville au nord du pays) en visite familiale.
Sa fille Sita m a donne son propre email (elle m a contactee plusieurs fois depuis).
Il y avait pas mal d enfants dans la maison, bien sur Sita et son frere mais aussi beaucoup de leurs amis, car ils s etaient tous passe le mot que je partais. Meme la veille, il y avait un vrai defile de gamins. Pour eux, cetait leur derniere chance de me voir (peut etre meme me toucher) avant un bon moment.
Une gamine de 3 ans est entree dans la maison tres vite et en quelques secondes, s est approchee de moi, m a saluee en tendant la main comme les adultes le font et est partie en courant, comme si elle avait retenu son souffle. Une autre, a peine plus de 3 ans aussi, juste rigolait a l entree de la maison.
A la fin, on les a fait entrer, la petite qui rigolait, etait trop petrifiee quand j ai essaye de la prendre, et criait et partait en courant (cest la petite soeur d une des potes de Sita) mais la courageuse qui m a serre la main, s est laisse faire et je l ai prise sur les genoux quelques minutes. Elle a eu la trouille elle aussi quand meme ! Et les grands etaient tous morts de rire devant cette scene.
J ai pris quelques photos en souvenir.
Bref, Mariam arrive, je dis beaucoup de remerciements pour tout, l accueil, la nourriture etc.
Puis le moment arrive de partir. Sita prend ma valise, et sa pote prend ma main, et la plupart des gamins nous escortent jusqu a la porte du camp CRS.
La encore, on redit merci a Mariam, on lui donne quelques francs, on dit au revoir aux enfants, et on monte dans le taxi. Bye bye !
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